Portrait dans le Libé des écrivaines

Crédits photo : Cha Gonzalès

Dans le libé des écrivaines

A la veille de l’ouverture du Festival du Livre de Paris, comme chaque année, le quotidien sort une édition spéciale : le Libé des écrivaines.

Les journalistes cèdent la place aux autrices et auteurs qui prennent la plume pour décrire l’actualité.

Au verso, mon portrait en pleine page, sous la plume de l’historien Ivan Jablonka .

" L'eau est un commun "

Je livre, à travers mon parcours, les souvenirs de mon enfance au bord de l’eau douce, qui ont par la suite guidés tous mes choix dans les études supérieures et mon travail. Ivan a tout de suite fait le lien dans les messages que je porte : lutter pour le droit des rivières et des fleuves comme les femmes qui luttent pour leurs droits.

💧 « Les mégabassines, c’est la fausse solution du génie civil maîtrisé par [et pour] les hommes. On traite l’eau comme on a traité les femmes : une chose à soumettre, à canaliser, à endiguer, emprisonner. Il faut redonner leur place aux rivières, comme les femmes ont acquis le droit de vote. »

Ce message peut déranger ou énerver, comme une vérité qui ne peut plus être niée. L’eau n’est pas le monopole des ingénieurs, ni des intérêts économiques ou politiques. L’eau est un commun qui conditionne toute forme de vie et qui doit donc être partagée avec l’ensemble du vivant.
Les intérêts de la rivière et la parole des citoyens doivent donc être mieux pris en compte dans nos instances de gouvernance.

Merci à Ivan Jablonka, Cha Gonzales et l’équipe du Libération 🙏